Sight + Sound 12e édition

Depuis 2009, le Festival international d'art numérique SIGHT+SOUND rassemble les créations d'art numérique les plus remarquables et les plus provocantes réalisées par des artistes émergents locaux et internationaux. Le festival est devenu un point de convergence pour les artistes, les activistes, les théoriciens et les technologues. Il embrasse les marges de l'art et de la culture numériques contemporaines à travers des installations, des performances, des ateliers, des interventions et des discussions. SIGHT + SOUND, c'est voir l'invisible et entendre l'inaudible. C'est faire l'expérience de l'indescriptible. C'est l'endroit où l'art numérique contemporain rencontre l'agenda critique. C'est un festival qui invite à la possibilité de changement social par l'art, la musique et les soirées qui se prolongent.

Heures d'ouverture de l'exposition à la galerie d'Eastern Bloc - du jeudi au dimanche - 12pm-7pm - Oct. 26-Nov.12

Danser en attendant (la fin du monde)

Rassemblant des œuvres qui jouent sur une certaine dualité entre les dimensions festive et critique — qu’il s’agisse de performances, d’installations, d’œuvres de réalité augmentée ou virtuelle, sonores ou vidéos — Danser en attendant (la fin du monde) met à l’avant-plan des propositions qui s’intéressent à une certaine réappropriation de l’espace social mis à mal ces deux dernières années. Si les aléas de notre monde et ses catastrophes ponctuelles peuvent fragiliser ce que nous prenons pour acquis, nous pouvons néanmoins faire un pas de côté, puis un autre, revoir l’enchaînement et restructurer le rythme, repenser la chorégraphie qui est la nôtre — redanser ensemble l’existence et contribuer à la mouvance du monde.

Cette mouvance, c’est notamment le passage du temps sans retour possible, à travers lequel se déploient de nouvelles perspectives et l’espoir de l’émergence d’une humanité hybride, transformée ; ce sont nos allers-retours d’utopies en dystopies et une inquiétude certaine face à l’état du monde. Cette mouvance est aussi liée à notre omniconnexion, à notre relation aux interfaces — nos nouveaux miroirs, et à notre dépendance aux structures de pouvoir qui les régissent. Puis c’est parfois la solitude dans un environnement (trop) familier, en attente de la fin du monde, ou un espace vacant livré à lui-même lorsque nous n’y sommes plus.

Le programme proposé exacerbe une tension entre un « avant » caractérisé par une insouciance dont on ignorait la teneur même, et un « avenir » dont nous ne sommes pas certain.es qu’il soit digne d’en porter le nom. C’est cette dualité qui est convoquée ici : derrière le festif nouvellement retrouvé et la proximité qui nous a tant manquée, se trouve le danger du déni, d’occulter des préoccupations qui sont pourtant de premier ordre, qu’elles soient écologiques, sociales ou politiques, et qui planent toujours sur le monde avec la même prégnance.

Commissaires :

Nathalie Bachand Sarah Ève Tousignant

Artistes

Programme

Crédits

Alicia Turgeon - Direction Générale
Charles Harding - Chargé de projet & Coordination à l'administration
Malte Leander - Coordination des programmes
Yannick Bédard - Coordination du laboratoire
Camille Desjardins - Coordination technique
Maia Harris - Coordination des communications

Micheal Zagner - Création de contenus
Robin Goodine - Assistance administrative & Surveillance de galerie
Philippe Fortier - Traducteur

Sarah Ève Tousignant & Nathalie Bachand - Commissariat
Rodrigo Ramírez Velasco - Identité graphique
World Creation Network - Développement Web

Partenaires